|
|
|||||
|
68
|
REGISTRES DU BUREAU
|
[i568]
|
|||
|
|
|||||
|
CXXI. —Pour faire la revue des bourgeois armez.
|
|||||
|
|
|||||
|
18 novembre i568. (Fol. 127 r°-)
|
|||||
|
|
|||||
|
k #e par les Prevost des Marchans et Eschevins de la ville de Paris.
"Il est ordonné que tous les cappitaines de lad. ville de Paris feront monstre et reveue, particuliai-rement en leurs quartiers, de tous leurs bourgeois, pour recongnoistre et visitter leurs armes et sçavoir s'ilz sont en equippaige de guerre. Enjoignant très expressement à tous les bourgeois et chefz d'hostel, de quelque qualité, estat ou condition qu'ilz soient, denommer ct presenter à leursdietz cappitaines une,
|
deux, trois ou plusieurs personnes, selon leurs facultez et puissance, pour estre emploiez au service du Roy et de lad. Ville, à toutes heures, selon et ainsy qu'illeur sera commandé par leursdietz cappitaines , ausquelz il est mandé de prendre et recepvoir d'eux serment, et les enroller en la maniere acoustumée.
"Faict au Bureau de lad. Ville, led. jour et an que dessus, n
Publiée led. jour.
|
||||
|
|
|||||
|
CXXII. —■ Pour faire venir des champs les grains et foins.
18 novembre 1568. (Fol. 127 r°.)
|
|||||
|
|
|||||
|
«Depar les Prevost des Marchans et Eschevins de la ville de Paris. "Sire Nicolas Paulmier, Quartenier de lad. Ville, nous vous mandons que vous aiez à faire sçavoir par voz dixiniers aux bourgeois de vostre quartier qui ont des grains et foings aux champs, qu'ilz ayent, dedans huictaine, à les faire admener en cestedicte
|
Ville; leursigniffiant que, à faulte de ce faire, sera mis le feu dedans les granges où seront leursdietz grains. Si n'y faictes faulte.
"Faict au Bureau de lad. Ville, le xvni° jour de Novembre m. v° lxviii (--, »
Pareilz mandemens ont esté envoiez aux autres Quarteniers de lad. Ville.
|
||||
|
|
|||||
|
CXXII!. — Pour faire partir les officiers pour l'armée.
|
|||||
|
|
|||||
|
18 novembre i568<2>. (Fol. 127 v°0
|
|||||
|
|
|||||
|
15 novembre 1568. "De pau le Roy.
"Très chers et bien amez, nous avons advisé de vous envoyer ung reiglement de ce que nous voullons et entendons estre observé en nostre bonne ville de Paris, pour la conserver et maintenir en plus grande paix et seuretté. A quoy vous tiendrez la main, et ferez en sorte qu'il soit suivy et gardé de poinct en poinct, et que ceulx qui y contreviendront soient chastiez, de façon que nous en puissions recepvoir le
|
contentement que nous en actendons. Et, d'aultant que nous avons entendu qu'il est demeuré à Paris ung bon nombre de gentilzhommes, cappitaines et autres qui nous pourroient bien faire service en nostre camp et armée'3', nous envoyons une ordonnance pour leur faire commandement d'en sortir incontinent, et s'en aller trouver nostredict camp; laquelle vous ferez publier par ladicte Ville, affin qu'ilz n'en pretendent cause d'ignorence, ayant au surplus mandé à mon frere le duc d'Anjou et à mon
|
||||
|
|
|||||
|
(1) Renouvellement pur et simple de l'ordonnance publiée le i3 novembre précédent. (Voir le n° CXVII.)
(2) La lettre du Roi est enregistrée ici non à sa date, mais à la date de sa réception, le 18 novembre, sans doute, d'après la place qu'elle occupe sur le Registre. Il en est de même pour le règlement de police du paragraphe suivant, qui parait avoir été dressé au moment du départ de Charles IX pour l'armée.
<* Le même jour Charles IX adressa une lettre au Parlement, lui ordonnant de tenir en surséance tous les procès et affaires des gentilshommes Restans de present en nostre ville de Paris pour la sollicitation de l'expedition de leurs causes», de façon à leur enlever tout prétexte pour ne pas rejoindre l'armée. Cette lettre est enregistrée le 18 novembre. ( Archives nat., X" 1625, fol. 8.)
|
|||||
|
|
|||||